Salut ! Je n’ai rien vu passé…mais vous m’avez manqué. Il était temps que je reprenne mes monologues !
J’ai fini le petit projet littéraire qui a monopolisé toute mon attention depuis le mois de juin : proposer à un concours, une nouvelle de 10 000 mots maximum …j’en ai fait 10 453…après pas mal d’amputations de texte, de reformulations, de : “Pourtant elle était belle cette description, vingt lignes quand même, ça fait mal au …!”. Ou alors : “Bon et bien là, moi aussi je m’endors, c’est trop long, aller on coupe ! Et puis, il faut vraiment que j’arrête de travailler avec de la musique tibétaine, ça relaxe trop, après je pars trop loin dans mes délires !”… J’ai tout envoyé fin septembre, emballé c’est pesé ! On attend les résultats.
Et puis nous nous sommes reposés, moi et mon esprit, j’ai voulu détendre mes neurones, avant de reprendre nos discussions. Je m’étais donné une ou deux semaines. C’était sans compter les travaux d’été, et ceux de l’automne cumulés, auxquels j’ai dû m’atteler sur les quinze jours des vacances de la Toussaint.
Et bien devinez ce qui est encore passé à la trappe : mon bureau ! Enfin, mes papiers, mes documents, parce que le bureau, je l’ai viré. Un truc horizontal qui ne sert qu’à empiler des trucs en vertical, dont tu oublies l’existence au bout de trois semaines, ça ne sert à rien, on est bien d’accord !
Je l’ai donc remplacé par des étagères, qui ont vite été remplies par les piles de livres qui décoraient le sol de ma bibliothèque, dont les étagères étaient devenues trop petites, le sol de mon bureau, et une partie du sol du salon. Personnellement, j’adorais cette décoration par le plancher, ça donnait un esprit intellectuel à notre environnement, une ambiance cosy et artistique …mais l’ensemble de la maison, ne partageait pas mes goûts en décoration d’intérieur, alors j’ai dû trouver une solution…et finalement on circule beaucoup mieux dans les pièces communes !
D’autres étagères, dans un placard, attendent des chemises qui sont censés me débarrasser des piles de papiers qui attendent sur mon tapis…puisque je n’ai plus de bureau…j’ai déplacé le problème de 70 cm de dénivelé, ce n’est pas si mal, il faut avoir foi en sa volonté.
Ce problème aurait dû être définitivement résolu pendant ces deux semaines de vacances. J’avais bien commencé, j’avais rassemblé toutes mes piles, celles du salon, celles de la bibliothèque et celles du bureau (Oui, j’aime marquer mon territoire.). J’avais fait d’autres piles, triées par catégories, et même commencé à remplir des chemises. Puis les étagères du placard se sont cassé la figure, et j’ai attaqué le renfort de mon meuble, j’étais très motivée !
Sans trop savoir pourquoi, en cours de route, je me suis lancé dans le renfort de mes tiroirs à sous-vêtements, qui appelaient au secours depuis cet été, puis j’ai changé les étagères à chaussures, dans les toilettes, par des plus longues et moins profondes, du coup j’ai gagné des équerres.
J’ai voulu reprendre mon placard à dossiers, mais il a fallu tailler les haies tant qu’il faisait beau, puis faire la tapisserie dans la chambre de ma fille, comme elle attendait ça depuis le mois de mars, puis finir de coudre mes six paires de rideaux, qui attendaient ça depuis trois ans, et enfin, aider mon fils à faire des travaux pratiques qu’il a stratégiquement reportés à la fin des vacances !
Résultat, la pièce qui me sert de bureau, ressemble à un champ de mines! Avec des étagères auxquelles il faut mettre des tasseaux, d’un côté, des étagères qui viennent des toilettes auxquelles il faut enlever les équerres, de l’autre côté, et de nouveau, des piles de papiers, triées, mais superposés à la “vertical”. Et pour compléter le tout, du matériel d’art plastique éparpillé un peu partout… le matériel qui était sur les étagères qui attendent d’être renforcées !
Et les vacances sont déjà finies. Je sais, je sais, il faut que je m’organise mieux, pour finir ce que je commence. Que voulez-vous, je suis une instinctive, je fais les choses au feeling. J’’attaque par le plus important à mes yeux, MES papiers, puis je vais m’habiller en sortant de la douche et comme mes petites culottes passent entre le fond et la façade, ça me prend et j’attaque de ce côté…la suite est facile à comprendre, trois ou quatre passages aux toilettes par jours et ça me démange de voir les chaussures rangées n’importe comment ! Et ensuite, c’est la spirale infernale ! Heureusement, on rattaque la rentrée avec un jour férié, en plus du Week end, avec de la chance, je vais finir de renforcer ce foutu meuble pour mes dossiers, et finir cet article par la même occasion.
J’ai foi en ma volonté, je vous l’ai dit plus haut. Le problème, c’est que j’ai une foi “aveugle”, du coup, je ne vois pas que cette volonté est trop débordante…beaucoup plus, en tout cas que ne le permettent les lois métaphysiques sur l’espace-temps ! Je prends ça comme un super pouvoir, dommage que je sois la seule à le voir !
Il faut que je me fasse une raison : continuer à utiliser mes superpouvoirs dans l’anonymat, puisque l’humanité n’ai pas encore prête à comprendre. Et, tel Superman et son alter ego, le binoclard Clark Kent, passer aux yeux de tous comme la petite étourdie qui oublie la moitié des trucs, qu’elle doit faire.
Enfin, je suis contente de vous retrouver, ça me fait du bien de vous parler, et pas seulement parce que c’est l’automne et que ces merveilleuses feuilles, qui retiennent mon moral de tomber dans les abîmes, vont bientôt toutes disparaître et laisser des branches nues et frêles (pourtant, je vous jure, je n’ai pas mis de musique tibétaine !). Je suis tout simplement heureuse de faire ce que j’aime et de le partager avec vous.
A bientôt, je vous embrasse.
Virginie